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Divine musique romantique
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La musique romantique
Si les 1ères compositions de Beethoven se rattachent au courant classique, incarné par Mozart ou Haydn, celles témoignant de sa maturité artistique sont considérées comme les pionnières d’un mouvement naissant : la musique romantique. Le piano remplace définitivement le clavecin. Quant à l’orchestration, elle devient plus complexe, avec des sonorités plus élaborées. Les compositeurs se libèrent de la tutelle de leurs commanditaires, n’hésitant pas à s’inspirer de grandes œuvres littéraires. Afin d’exprimer la palette des émotions (la joie, la colère, la tristesse, le désespoir, la révolte ou l’exaltation), ils explorent de nouveaux territoires, avec la musique absolue, le poème symphonique, le lied (signifie "chanson" ou "chant" en langue allemande, ndlr), les pièces de piano romantique telles que la sonate, le prélude, la ballade, le nocturne ou la fugue.
Un siècle de génies
Le romantisme musical s’inscrit dans une forme de liberté, où l’inspiration prévaut. À l’instar de Beethoven, de nombreux compositeurs s’inscriront dans ce courant novateur, tels Berlioz, Schumann, Liszt, Brahms, Bizet, Tchaïkovski ou Strauss, pour n’en citer que quelques-uns. Une époque où la symphonie est au firmament. Si Beethoven l’a portée à son apogée, d’autres s’y essayeront en privilégiant cependant des compositions plus légères comme la musique de chambre. Mais Wagner lui donnera du souffle, à la fin du XIXe siècle, inspirant notamment Brahms, Mahler et Bruckner.
Le dimanche 25 juin à La Rochette, l’Orchestre Melun Val de Seine mettra la musique romantique à l’honneur, avec un récital où seront notamment interprétées des œuvres de Beethoven, Dvorak, Bruch ou encore Fauré.
Par Virginie Champion (agence TOUTécrit)