Culture / Interview
Caroline Marx émerveille le public
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La Magie de Noël de Caroline Marxest-il un cadeau que vous offrez à tous les enfants ?
Tout à fait ! Et même à tous les amoureux de Noël, quel que soit leur âge. C’est un spectacle dit de « grande illusion », car il ne recourt pas au close up, autrement dit à la magie de près. Je partage la scène avec deux lutins, Gribouille et Romix, qui passent les soixante minutes de la représentation à m’embêter. Je suis la magicienne et je les mets dans des boîtes. Mais, à la fin, ce sont eux qui me mettent en boîte. Le show fait appel à des techniques aussi éprouvées que le mentalisme et le quick change, c’est-à-dire le changement de tenue rapide. J’interagis beaucoup avec le public, sans oublier la participation d’enfants qui montent sur scène. J’ai prévu d’interpréter ce spectacle jusqu’en 2028.
Étant fille de prestidigitateur, la magie a-t-elle toujours fait partie intégrante de votre quotidien ?
Oui.Je suis née à Meaux et j’ai grandi à Claye-Souilly. Ma mère travaillait dans une banque et, le week-end sur scène, elle était assistante de mon père. J’ai passé mon enfance à la voir se faire découper en morceaux ! Aujourd’hui, elle est sculpteuse de ballon. Mon père m’a enseigné son art et je l’ai accompagné en tournée dès l’âge de 6 ans. J’ai rapidement eu des prix de magie puis j’ai commencé à partir en tournée, dès mes 18 ans ; après avoir arrêté le lycée.
"Madonna n’a pas levé la main"
Qu’aimez-vous dans votre métier ?
J’adore émerveiller les gens et leur faire oublier leurs soucis. J’apprécie le spectacle dans toutes ses dimensions. J’ai appris à jouer de la flûte traversière, de la batterie, des claquettes, avant de suivre des cours de chant au studio Alice Dona et de comédie au cours Florent.
Qui sont vos maîtres ?
Il y a David Copperfield que j’ai vu à Las Vegas, mais aussi David Williamson, un autre artiste américain. En France, j’admire le travail de Yann Frisch et de David Stone.
Il paraît que vous avez joué pour Madonna. Racontez-nous…
Il y a une dizaine d’années, elle logeait àl’hôtel Crillon, près de la Concorde à Paris. Elle m’a demandé venir pour l’anniversaire de son fils, David. J’ai joué en anglais, seulement pour elle et ses autres enfants. Son assistante m’avait prévenue qu’elle pouvait lever la main à tout moment pour me dire d’arrêter et de partir. Heureusement, elle ne l’a pas fait et a aimé ma prestation.
Par Benoît Franquebalme (Agence de presse TOUTécrit)
Tarifs : de 8 à 19 €. Infos : 01 64 71 91 28.