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Culture

Nicolas de Staël, passion et fulgurance

«  Les raisons pour lesquelles on aime ou on n’aime pas ma peinture m’importent peu parce que je fais quelque chose qui ne s’épluche pas, qui ne se démonte pas, qui vaut par ses accidents, que l’on accepte ou pas.  »
Nicolas de Staël – 1955

 

 

RDV le 17 novembre 2023 au Mille Clubs (Impasse des Pincevents à La Rochette)

Une exposition de Nicolas de Staël, ça coupe le souffle 
Une telle vérité ! une telle force ! 
Une Elégance aussi ; celle qui permet de résumer un paysage en quelques traits, masquant ainsi le travail acharné qu’il l’y conduit et préparant la charpente de la couleur à venir.


Un artiste obsédé de peinture, habité par la recherche de la lumière.
On trouve chez ce peintre quelque chose de l’âme russe, capable de déplacer des montagnes, mais l’instant d’après paralysé par un sentiment d’impuissance. Des excès palpables dans le choix des outils qui vont de la truelle à la gaze. A chaque instant on s’attend à voir le peintre surgir d’une de ses toiles, tantôt déchiré par la mort de sa compagne, tantôt époustouflé par la violence d’un match de football, tantôt ébloui par le soleil de Sicile… mais toujours obsédé par la nécessité de se renouveler, continuellement, au point de mettre fin à ses jours. Malgré la phrase placée en exergue, Annette Gelinet vous invite, images à l’appui, à découvrir la peinture de ce météore (il a peint 15 ans seulement) ; une œuvre qui en elle-même ressemble à un autoportrait ; une œuvre où matière, couleur et lumière fusionnent avec l’énergie intérieure du peintre jusqu’à nous faire oublier le pesant débat des années 1950 : figuration ou abstraction ?… !